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Mercredi 23 Juillet

 

 

JOUR 9

Etape :      Refuge de Rosuel / Bonneval Sur Arc

Km:   48,8

D+ :  2288

D- :   1676

Météo : Beau temps le matin, pluie l’après midi

 

 

Je quitte le refuge de Rosuel vers 8h30

La montée vers le col du Palet est longue et difficile (comme d’hab) le paysage est

magnifique. Sur les conseils du bureau du parc et d’un autre marcheur je passe côté droit du

lac de la Plagne soi-disant plus roulant, pas évident… mais en tout cas ça me fait perdre du

temps car ça fait faire un détour. Quoi qu’il en soit, je passe au refuge « entre le lac », qui

m’a l’air plutôt sympa c’est du genre du refuge Alfred Wills, moins confortable que Rosuel

c’est sûr, ça me fait un peu regretter de n’être pas monté plus haut hier soir, j’avais

largement le temps, et ça m’aurait bien avancé pour l’étape d’aujourd’hui.

J'arrive au sommet du Col du Palet, vue magnifique, j'en profite pour faire une pause

cinématographique avec un petit commentaire sur ce que j'ai fait jusque-là. la descente sur Tignes est très belle, pas très technique et assez rapide, sur la fin je passe par une piste de descente VTT car le GR est interdit au vélos.

Ensuite bonne remonté avant d’entamer la descente sur Val-d’Isère, je perd la trace sur le bas car le GR a été modifié à cause de l'aménagement de pistes de descentes vtt. À la sortie de Val-d’Isère il commence à pleuvoir, je trouve un abri pour me faire une soupe en espérant que ce ne sera qu’un orage. Pas de chance, la pluie persiste, je me décide de repartir pour attaquer la montée du col de l’iseran, vu la météo et l'heure, je fait une entorse à la règle que je m'étais fixé et je la fait par la route.

La montée est difficile mais sans plus, la pluie est très forte tout le long de la montée et il fait de plus en plus froid. Je passe le col de l'Iseran sous quelques flocons de neige. La  descente qui suit, 14 km jusqu'à Bonneval-sur-Arc, toujours sous une pluie battante est terrible.  J’arrive au refuge CAF de bonneval sur Arc trempé et congelé.  la responsable me donne le code d'accés au refuge par téléphone car elle n’est pas là.

A l’ intérieur quelque randonneurs se sont installés, une d’elles, me voyant rentrer dans cet état me propose de me faire un thé chaud pendant que je vais me doucher, je ne fais pas prier et je monte prendre une douche bien chaude, je n’en serais jamais sorti, ça me fait un bien fou ! je redescends un moment après pour boire mon thé que la marcheuse m’a gentiment préparé.

Le soir, je n’ai pas trop envie de préparer à manger et les randonneurs  vont manger dans un resto, je fais de même et je finis dans une pizzeria juste en face du chalet CAF. Le matin au chalet tout le monde part assez tôt, je me retrouve seul et j’en profite pour bien ranger toutes mes affaires qui ont pu sécher dans la nuit, sauf les chaussettes et chaussures,  comme d’hab !

 

Suite (10ème jour)

 

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