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Samedi 19 Juillet

 

 

 

Départ de Chamonix direction les Houches pour reprendre la trace du GR5, étape assez

roulante jusqu'à la Chapelle Saint Georges. Ensuite, c'est une alternance de portions de

pédalage et de poussage jusqu'au refuge de la Balme. Je finis par le col du bonhomme et

enfin le col de la croix du bonhomme, 500m de D+ en mode portage, dont une bonne

partie sous la pluie, c'est encore plus sympa!

Au col du bonhomme, Je croise le trail du beaufortin, les concurrents font 105 km, il est à

peu près 16h00 et certains n'ont parcouru que la moitié du parcours, les contrôleurs qui

sont là me disent qu'un tiers des concurrents a déjà abandonné, ceux qui sont là

arriveront tard dans la nuit, sachant qu'ils sont partis à 4h30 du matin, je suis très

impressioné par ces sportifs qui courent là, seuls dans la montagne pendant 24h et vont

jusqu'au bout d'eux même, respect...

Je reprends mon ascension en direction du col de la croix du bonhomme, puis du refuge du même nom. À 100 m du refuge, je croise d'autres concurrents du trail, petit instant de déconcentration + arrivée en vue + aucune difficulté technique  = Chute!!!

Tous les ingrédients  sont réunis pour effectuer une superbe cabriole, heureusement immortalisée par ma GoPro que je venais d'allumer pour filmer mon arrivée au refuge...

Pas de gros bobo heureusement sauf pour la superbe selle Gobi de mon Zesty qui ne supporte pas mon petit exercice de voltige.

J'arrive au refuge de la croix du Bonhomme quelques minutes plus tard, beaucoup de monde sur place, accueil sympa, c'est un grand refuge qui se trouve sur le parcours de la Grande Traversée des Alpes et du Tour du Mont Blanc.

Priorité absolue, Je vais de suite réparer la selle de mon Zesty  à grands renforts de colliers Rilsan et d'adhésifs,  ça  a l'air de tenir, j'espère que ça le fera jusqu'à nice...

je retouve une randonneuse anglaise avec qui j'avais fait un bout de chemin dans la montée du col, on discute le coup, elle me dit qu'elle effectue aussi la traversée des Alpes par le GR5, seule, mais à pied bien sûr.

Le soir, bon p'tit repas avec de jeunes randonneurs et mon amie anglaise, polenta comme d'hab, et daube. L'ambiance est sympa, comme toujours dans les refuges et on passe une partie de la soirée à discuter montagne et aventures à la lueur de quelques bougies.

 

Suite (6ème jour)

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