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Mercredi 30 Juillet

 

 

Jour 16

 

Etape Fouillouse / Bousieyas

 

Km:   45

 

D+:   2500      

 

D- :   

 

Voir la trace de l'étape

 

 

Départ de Fouillouse vers 8h30, il fait beau et j’ai décidé de faire une bonne étape si la

météo veut bien me laisser tranquille une journée entière, je ne suis pas pressé mais

quand même…

Au moment où je mets mon GPS en route devant le gîte, trois vététistes passent, on

discute le coup, ils font une boucle en passant par le col du vallonnet comme moi, on

décide donc de rouler ensembles , ils sont très sympas, ils roulent bien et ça me fait plaisir

de rouler avec un peu de compagnie. En cours de route on rattrape les randonneurs avec

qui j'ai mangé hier soir, mais qui comme d'hab sont partis très tôt.

Au sommet du col du Vallonet, on se retrouve tous, film, photos, un bon moment de

convivialité. Les vététistes prenne une autre direction, on se dit au revoir on échange nos numéros pour les photos.

Je repars seul et j’entame la descente qui est plutôt agréable, avant de reprendre la montée du col de Mallemort que je connais déjà.

Après Mallemort, belle descente sur Larche, puis passage du col de Larche. Je quitte le G5 pour éviter de traverser le Mercantour qui est interdit aux VTT. j'ai du mal à comprendre cette interdiction et je ne vois pas en quoi un vélo qui passe sur un GR peut nuire à la nature en quoi que ce soit! ça me saoûl mais c'est comme ça et je dois l'accepter, au cours d'une discution dans la Vanoise, une randonneuse me disait que les VTT déplaçaient les cailloux sur les chemins, je n'ai pas vraiment été convaicu par cette explication et ça m'a fait plutôt sourire...

J’ai prévu un détour par l’Italie par le col de Pouriac.

Là, je me retrouve dans une grosse galère, je perds une grosse heure à cause d’un chemin qui était marqué lorsque j’ai fait la trace et qui en fait n’existe plus, je me retrouve au bord d’une falaise, demi-tour et marche dans les hautes herbes avec des pentes à très forte déclivité pour récupérer la bonne trace,  je finis quand même par m’en sortir et je peux passer à l'ascencion du col de Pouriac.

Montée très dure de ce col que j’avais déjà fait mais dans l’autre sens lorsque nous avions fait le tour du Val Stura l’année dernière, j’arrive enfin au sommet assez éprouvé mais je sais qu'il me reste peu de chemin à parcourir pour cette journée.

Je repasse en France et je récupère le Mercantour, théoriquement je devrais rester à pied et pousser mon vélo mais il commence à se faire tard, et je décide de rouler pour rejoindre Bousseyas ou j’ai prévu de dormir, j’espère juste ne pas rencontrer de garde…

Là une mauvaise surprise m’attend, il y a encore un col  dont je n’avais pas remarqué l’existence en traçant mon parcours, le col des Fourches, seulement 200m de D+ mais je m’en serais quand même passé. Enfin, j’ai retrouvé des forces, pour une fois il ne pleut pas et je l’avale en une petite demi heure, en mode portage bien sûr. A noter, juste avant le col de Fourche, un petit cabanon ou on peut dormir en cas de nécessité, pas très grand mais suffisant pour 3 ou 4 personnes, j'ai d'ailleurs hésité à y passer la nuit, mais l'appel d'une bonne douche et d'un bon repas à une petite heure d'ici entame sérieusement ma volonté de solitude.

La fin de la descente sur Bousieyas est une formalité, et j’arrive au gîte « Chez Marius » à 19h00, la patronne me dit qu’on mange dans 5mn, juste le temps de me changer, je me doucherai après. 

Repas végétarien mais très bon, ambiance et musique zen, boudha est le maître des lieux.  Mes compagnons de table, marcheurs sont sympas mais ce ne sont visiblement pas de joyeux drills, pas plus tôt le repas terminé, tout le monde disparaît en un instant pour aller se coucher, il est 20h, malgré cette grosse journée avec 5 cols au programme, je ne suis pas habitué à me coucher si tôt et je passe une soirée tranquille à bouquiner dans le salon du gîte.

 

Suite (17ème jour)

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